1920 Un groupe d’anciennes élèves de l’école publique des filles lance l’idée de se rassembler en association dans le cadre de la loi 1901. L’association prend le nom de « Amicale Laïque des Anciennes élèves de l’école de Sailly lez Lannoy ».
1925 Mr Guilles, ancien directeur de l’école des garçons, crée la section masculine des anciens élèves de l’école publique. L’Amicale Laïque s’appelle dorénavant « Amicale Laïque mixte des anciens et anciennes élèves des écoles de Sailly », plus communément « Amicale Laïque ».
Très vite, les deux groupes fusionnent : le théâtre est l’animation principale et obtient vite un grand succès. Le dimanche, des soirées récréatives sont organisées dans les deux classes de l’école des filles. Il faut débarrasser le soir même, après le spectacle, afin que les classes puissent accueillir les enfants normalement le lundi matin.
Le président de l’Amicale Laïque est Clovis Deffrenne.
1927 Ils établissent leur siège au Café Tournebride (à l’entrée du village, rue de Willems) : une salle est mise à leur disposition, on y installe un stand de tir à la carabine. Une équipe de foot-ball se constitue ; un terrain derrière l’établissement (en réalité, une prairie !!) permet d’y jouer des rencontres. Le siège et le vestiaire s’établissent à l’estaminet St Louis tenu par Angèle Franchomme. (ndr. l’établissement a changé de nom : il s’appelle le Café de la Mairie, tenu par Marie-France et Daniel Dumont-Hinneman. Il est aujourd’hui le siège du Football Club de Sailly).
1939 La priorité était de venir en aide aux enfants des écoles : offrir des vêtements, des friandises, organiser une fête à Noël. Un mandat est envoyé chaque année aux appelés du contingent. Mais, sous l’occupation allemande, il faut, par ordre, suspendre toute activité laïque, du moins, ouvertement… L’Amicale Laïque verse son reliquat de caisse au Groupement d’Aide aux Prisonniers : c’est l’objectif n°1 de l’époque : faire rentrer de l’argent pour ces derniers en organisant des spectacles. Les dirigeants de l’association n’ont pas peur de demander une autorisation spéciale à la kommandantur.
1947 Après la libération et la fin de la guerre, l’Amicale Laïque relance ses activités. En 1947, elle organise la 1ère « foire aux plaisirs » dans la cour de l’école ; elle sera renouvelée chaque année. C’est l’époque où les enseignants s’impliquent beaucoup à tous les niveaux. Il faut envisager la construction d’une nouvelle salle, d’où nécessité d’acquérir un terrain.
1955 L’acte d’achat du terrain où sera érigé un foyer est signé. Combien alors d’amicalistes et de bénévoles, jeunes et moins jeunes, s’acharnent pour construire cette salle ? Même les épouses mettent la main à l’œuvre. Le nombre d’heures passées à cette réalisation est incalculable !
1960 La salle des Amicalistes est baptisée « Salle Clovis Deffrenne ».
1961 L’Amicale Laïque organise à Sailly la fête fédérale des amicales laïques du canton de Lannoy, comme les anciens l’avaient fait en 1936. Depuis sa construction et pendant 15 ans, la salle Clovis Deffrenne est mise à la disposition de tous ceux qui la sollicitent pour bien des manifestations.
1972 Une tempête occasionne des dégâts importants à la salle Clovis Deffrenne ; viennent s’y ajouter des frais de réaménagements imposés par la commission de sécurité pour la réouverture de la salle. Les travaux sont possibles grâce à la municipalité et le cantonnier du village, Michel Dassonville.
1977 L’Amicale Laïque est présidée par René Bertin. Le comité rencontre celui du Club Concorde pour proposer la fusion des deux sociétés. L’objectif est de rénover le foyer Clovis Deffrenne. Une « opération parpaings » vendus 2 francs est lancée auprès des Saillysiens : c’est très vite un grand succès et, rapidement, les travaux – qui dureront plusieurs mois – peuvent commencer grâce à tous les bénévoles. Le Club Concorde investit près de 70 000 francs dans la rénovation.
Tout va pour le mieux, la confiance règne. Les responsables de l’Amicale Laïque et du Club Concorde décident à l’unanimité de repartir d’un bon pied en fusionnant les deux associations sous la même bannière : l’ « Amicale Concorde » est née.