Pourquoi donc un coq au faîte des églises ?
Monsieur Laude, ancien maire de Sailly-lez-Lannoy qui a retracé pour ses administrés l’histoire de l’église St Pierre, écrivait ceci :
« Le coq est l’animal qui, toute la nuit, attend la lumière de l’aurore, comme le chrétien qui attend la lumière qui lui vient de Dieu. C’est aussi l’animal qui chante et réveille tout le monde dès qu’il a vu la lumière du jour. C’est ce que le chrétien devrait faire quand il a découvert la lumière de Dieu ».
Voici quelques autres explications, piochées sur internet :
« Le coq sur le clocher est tout simplement notre emblème national. En latin, gaulois et coq se disent « gallus ». Les mercenaires gaulois dans les rangs de l’armée romaine se virent donc attribuer le coq comme emblème.
Le coq, dans l’art héraldique, est le symbole de la vigilance et de la fierté. En architecture, il est l’emblème des prédicateurs. Depuis le Xème siècle, il est coutume de le placer, dans l’ouest de l’Europe, sur les clochers surmontant la croix faîtière des églises. L’animal est représenté la tête levée, la queue retroussée et sert de girouette.
Le coq est un symbole de courage et de fierté depuis longtemps et est retrouvé dans de nombreuses civilisations antiques. De plus, sa capacité de chanter à l’aube, avant que la vie s’éveille, lui confère la qualité de la vigilance. C’est un oiseau messager des dieux.
Dans les anciennes symboliques chrétiennes, le coq est l’emblème du Christ. Représenté sur une barque, il dirige l’église. Surmonté d’une palme, il figure le Christ ressuscité, le vainqueur de la mort. L’avènement de Jésus est pour le monde ce qu’est l’apparition du soleil pour la terre. N’est-ce pas au matin pascal, lorsque retentit le chant du coq, qu’eut lieu la résurrection »?
Le 14 juillet 1902, dans un village en fête, le clocher accueillait son premier coq. En 1968, il est remplacé par un nouveau en cuivre qui montre des signes de fatigue qui nécessiteront son remplacement en 2005.