Les rues et la place

0 Sailly en 1972

1906      Des  becs à gaz éclairent les trois rues principales de la commune en attendant l’arrivée de l’électricité. Les hameaux éloignés du centre ne sont équipés que bien plus tard : à Meurchin, on s’éclaire ainsi à la lampe en pétrole jusqu’en 1936….

1921      La mairie quitte les locaux de la rue du Bas-Chemin et emménage rue du Tronquois.

1924      Le 6 avril, par délibération du conseil municipal, la rue du Tronquois devient la rue de la Mairie.

1937      Le 29 octobre, le conseil municipal décide du changement de dénomination de la rue d’Hem qui  devient la rue des Trois Frères Lefebvre.

Dans cet axe, se trouve une majestueuse bâtisse surnommée « Le Château Blanc » par les Saillysiens. Découvrez-la….

1941       Le 29 septembre, un incendie se déclare à la ferme Joveneaux, située derrière l’église.

1951      Une étude est engagée sur le redressement de la Départementale 90 (la rue de Lannoy et la rue de Willems. Il faudra attendre dix ans pour que les travaux soient exécutés…

Cette même année, l’état décide le transfert du cimetière vers l’extérieur du village. Cette décision change totalement la physionomie de la place : l’église n’est plus ceinturée par les monuments funéraires.

1953      Un incendie ravage trois petites maisons de la rue du Trieu de Meurchin.

1955      En janvier, les habitants du Mesnil sont équipés en eau courante, comme d’ailleurs le garde-chasse qui habite rue Verte. Et la même année, c’est l’électricité qui alimente enfin les maisons du hameau.

1966      Les rues sont en si mauvais état que la commune décide d’acheter, faute de mieux, du vieux ballast pour boucher les trous. Et, un dimanche matin, tout l’équipe municipale refait un tronçon de la rue Verte…

1967      Le 2 janvier, succédant à Edmond Coppenolle, Jules Del Rey est nommé secrétaire de mairie. A son arrivée, tel qu’il l’évoque auprès d’un journaliste trente ans après, « Sailly n’était qu’un minuscule point sur la carte et les rues étaient encore en pavés ». 

Difficile aujourd’hui de s’imaginer la rue de la Mairie de l’époque recouverte d’une carapace de pavés disjoints et longée de larges fossés à ciel ouvert dans lesquels se déversent les eaux usées ; et toutes les rues principales du village sont dans le même état… Les eaux polluées du sanatorium coulent à travers tout le village…

Avec la création de la Communauté Urbaine de Lille – et ses subsides financiers – le maire, Adolphe Laude, en place depuis 1965, s’engage activement dans la modernisation de la voirie et de l’assainissement.

Sa préoccupation majeure reste le logement : il est déterminé à garder au village les jeunes qui se marient et à loger correctement – et le moins cher possible – les moins bien lotis, en priorité ceux qui ne disposent que d’un petit budget.

1970      Le 11 novembre, en grandes pompes, inauguration du tout premier lotissement de la commune, celui de la Maison Roubaisienne (les rue Louis Deledalle et rue Marthe Hautebar).

1971      Construction des premières maisons de l’avenue des Saules. D’importants travaux de voirie sont réalisés rue du Trieu de Meurchin.

19xx      Construction du lotissement pour personnes âgées, Le Béguinage des Camélias (rue Louis Deledalle et allée du Charron).

1979      Construction du lotissement des Millepertuis et ses trente trois maisons.

1982      Construction du lotissement pour personnes âgées, Le Clos des Noisetiers  (rue des 3 Frères Lefebvre).

1987      Construction du lotissement Les Charmilles (rue du Berger).

1988      En mai, inauguration par René Soëtard, de la place rénovée, sous la présidence d’Arthur Notebart, président de la Communauté Urbaine de Lille

1989      Construction du lotissement La Bergerie (rue des Tilleuls).

1993      Construction de la Bergerade (rue du Meunier).

1994      Construction du lotissement du Beau Chêne.

1995      Construction du lotissement des Peupliers.

1999      Construction du lotissement ZAC du Bas-Chemin (rue du Maraîcher).

2014      Le 13 février, le Chemin des Ecoliers, une nouvelle voie est ouverte dans la rue de la Mairie permettant d’accéder directement aux écoles, restaurant municipal et salle des sports sans faire le tour par la rue Marthe Hautebar. Ce nouvel axe facilite, outre l’accès à ce secteur,  la circulation et le stationnement avec la création d’un grand parking.